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Monde du Livre

Valoriser et promouvoir le livre numérique en librairie

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Depuis les débuts du livre numérique, un débat perdure et fait rage : le libraire se doit-il d’intégrer et de valoriser ce type d’ouvrages au sein de sa boutique ? Cette question qui divise les professionnels ne vous dit rien ? Pourtant, des dispositifs ont déjà été mis en place pour tenter de rassembler le numérique et la librairie physique, et le sujet est loin de perdre en importance à l’heure actuelle. Si le livre numérique semble encore délaissé par beaucoup de lecteurs et de professionnels, un marché existe pourtant bel et bien, et gagne même doucement en popularité au fil du temps. Cependant, y a-t-il réellement un intérêt à pouvoir acheter un livre numérique directement librairie ? Comment allier deux univers qui semblent si éloignés mais en même temps si proches ? Et surtout, qu’en pensent les libraires ?

[Source]

Les français et le livre numérique

Quelques chiffres sur l’usage du numérique

En 2023, le Syndicat national de l’édition a publié un rapport montrant que le chiffre d’affaires des ventes de livres numériques sur l’année 2022 s’élèverait à 285,2 M € et représenterait 10,3 % du chiffre d’affaires total des ventes de livres des éditeurs[1]. Ces chiffres coïncident avec ce que l’on peut observer des pratiques de lecture des français : d’après une autre étude du Centre national du Livre de 2023[2], 86 % des lecteurs interrogés déclarent lire des ouvrages papiers, tandis que seulement 29 % disent lire des livres numériques. C’est relativement peu, et cela montre bien que le livre numérique est loin de concurrencer le livre papier. Cependant, la lecture au format numérique enregistre tout de même une importante progression par rapport à 2019 (24 %), surtout chez les moins de 25 ans[3]. Les nouvelles pratiques de lecture via un écran, particulièrement présentes chez les générations les plus jeunes, s’affirment d’année en années, modifiant les habitudes et créant un nouveau rapport au livre.

Où les lecteurs achètent-ils leurs livres ?

Toujours d’après le CNL, les Français achètent leurs livres papiers majoritairement en librairie généraliste et spécialisée (99 %) et achètent à 69 % en grandes surfaces culturelles. Pour ce qui est du livre numérique, une étude menée par La Sofia indique que les plateformes de lecture en ligne sont les lieux privilégiés d’achat (64 %), suivies par les sites internet de grandes surfaces spécialisées (44 %) et les sites internet des librairies (34 %)[4].

Sur quels supports lisent-ils ?

Selon La Sofia, le smartphone est l’équipement prédominant et préféré. Il devance nettement les autres outils de lecture pour le livre numérique au dépend de la tablette (30 %) et de la liseuse (26 %).

Rassembler le livre numérique et la librairie physique

Les libraires ont plusieurs possibilités pour proposer et vendre des livres numériques en ligne. Pour cela, selon le Syndicat de la librairie française, il leur faut soit s’adosser à un portail web de libraires en mesure de vendre des livres numériques par affiliation, soit disposer d’un site de vente capable de gérer des achats en ligne[5].

Les différents dispositifs déjà mis en place

Borne d’achat mise en place à la librairie Doucet, Le Mans. [Source]

La question de la valorisation du livre numérique en librairie n’est pas nouvelle, et les premiers dispositifs imaginés et mis en place dans ce sens datent de 2009.

C’est ePagine, un service connectant les librairies à un portail national référençant les catalogues de livres numériques de son réseau, qui démarre l’aventure en installant une borne d’achat de livres numériques connectée, à l’époque, aux catalogues Numilog (Hachette) et Eden-Livres (Grasset) dans la librairie Doucet au Mans[6].

D’autres librairies parisiennes suivent ensuite le mouvement de 2010 à 2012 comme Delamain, Lamartine, L’Arbre à Lettres Bastille, Le Divan, Gallimard et La Procure. L’idée est d’acheter un livre numérique directement dans l’espace de la librairie via la borne installée. Le lecteur rentre quelques informations (mail, adresse, téléphone, nom et prénom) et reçoit un ticket qui lui permet de télécharger le livre et de l’installer une fois chez lui sur le support de lecture qu’il possède. On pouvait même payer en espèces son livre dématérialisé !

Un peu plus tard, la librairie Eyrolles (toujours à Paris) s’équipait également de bornes cette fois-ci plus ergonomiques, qui permettaient aux lecteurs de sélectionne leurs ebooks via le moteur de recherche de la borne, puis de payer directement en caisse avec leurs autres articles papiers (le panier du client sur la borne étant directement relié au serveur de la librairies), et ceux-ci recevaient un lien de téléchargement par mail[7].

Ensuite, en 2012, le projet Num@Lib voit le jour avec l’idée de « créer le réflexe numérique en librairie[8] ». Le libraire étant « passeur » et surtout « découvreur […] soutien des petits éditeurs […], conseil[ler] et déclencheur de rencontres[9] », le but était de se mettre à proposer l’offre numérique au client en complément de l’offre papier. Avec plusieurs libraires partenaires, le projet avait pour but d’étudier comment les professionnels du livre pouvaient réussir à proposer les deux alternatives aux lecteurs lors de leur passage en caisse, dans un but de promotion et de valorisation de ce nouveau mode de lecture tout en y trouvant leur compte financièrement. Ainsi, ils auraient pu déceler des pistes quant aux conditions dans lesquelles le livre numérique pourrait s’intégrer dans les commerces.

[Source]

Pour Charlotte Bayard-Noé, alors éditrice chez Rue des Promenades et partenaire du projet, cette offre était effectivement un complément au papier, on pouvait par exemple « profiter de la version numérique quand on offre un livre papier à un proche. Ou encore […] pouvoir donner à ses enfants la version numérique quand on s’offre une œuvre en beau format papier[10] » Ce projet devait, à terme, « favoriser une entrée en douceur du numérique en librairie. »

Beaucoup plus récemment, en 2023, inkBOOK, fabricant de liseuses, s’est associé avec des librairies indépendantes d’Europe. L’objectif : proposer une nouvelle génération d’appareils de lecture achetable directement en librairie et promouvoir la lecture numérique auprès du grand public. Le slogan de la campagne : « ePagine et inkBOOK, plus que jamais engagés au côté de la librairie indépendante, vous accompagneront dans le déploiement et la commercialisation de ces appareils au service de la lecture numérique[11] ».

Les appareils Calypso (rouge) et Focus (bleu) inkBOOK en collaboration avec ePagine. [Source]

L’intérêt que ces dispositifs peuvent représenter

Les intérêts potentiels sont multiples. Déjà, les chiffres du CNL que nous avons cités auparavant montrent bien que la librairie est le lieu privilégié par beaucoup de lecteurs pour leurs achats. Par conséquent, tout ce qui est présent à la vente dans la boutique a donc logiquement déjà beaucoup de clients potentiels. Ajouter le livre numérique comme service supplémentaire, en plus d’offrir un complément de revenus aux libraires, permettrait d’augmenter les achats, mais aussi le nombre de clients, puisque l’offre pourrait intéresser et séduire les simples flâneurs en plus de ceux venus pour acheter. Par ailleurs, le libraire pourrait proposer de nouveaux catalogues d’éditeurs qui ne publient qu’au format numérique, et donc se doter d’une offre inédite en boutique. Cela permettrait également aux lecteurs les moins familiers de ce contenu de découvrir le livre dématérialisé tout en étant accompagné et conseillé par un professionnel, ce qui peut être rassurant. Le tout favoriserait alors la diffusion de l’offre numérique et aiderait ainsi les titres à trouver leur public, et les libraires comme les éditeurs à trouver leur clientèle.

Selon une étude des perceptions et usages du livre numérique de l’Hadopi (Département recherche études et veille) et du GLN (Groupement pour le développement de la lecture numérique), l’offre numérique est d’ailleurs très séduisante par son aspect pratique et a déjà su convaincre la grande majorité de ses lecteurs de continuer à lire dans ce format à l’avenir[12]. Proposer des livres numériques en librairie, ce serait donc s’assurer une clientèle régulière et assidue supplémentaire.

Est-ce que ça fonctionne ?

Dans les faits, les résultats semblent plus que mitigés.

Dès 2010, l’un des soucis majeurs relevé est déjà de parvenir à faire connaitre ces nouveaux services[13]. Force est de constater que la majorité des dispositifs que nous avons cités sont déjà anciens, mais que leur existence semble encore aujourd’hui inconnue pour une grande partie des lecteurs et acheteurs. Pour ce qui est des bornes d’achat, même si en 2022, 22 % des acheteurs de livres numériques disaient s’en servir pour se procurer leurs livres[14], on peut supposer que l’initiative n’a pas été très populaire ni lucrative, puisqu’il est aujourd’hui très difficile de trouver une librairie qui en possède une. Par ailleurs, le dispositif ne semble pas s’être développé en dehors de Paris, et on ne trouve aucun bilan sur sa mise en place après 2013. Dans la même ligné, aucune suite ne semble avoir été donnée au projet Num@lib et très peu de détails sont aujourd’hui disponibles à ce sujet…

Pour ce qui est de l’achat de liseuses en librairie, même si cela peut inciter certains clients à sauter le pas du numérique, nous avons déjà évoqué le fait que l’outil privilégié pour la lecture numérique est le smartphone, et ce très loin devant la liseuse… Par conséquent, l’offre, bien qu’intéressante, reste peu fructueuse.

Un autre point important à prendre en compte est que, si l’offre numérique séduit aujourd’hui, c’est aussi pour ses nombreux ouvrages gratuits. Dans un baromètre de La Sofia datant de 2022, le téléchargement gratuit de livres numériques était la première manière d’obtention de ces ouvrages avec 69 % de citation, juste avant l’obtention par téléchargement payant (61 %). N’oublions pas également qu’une part très importante du marché du manga numérique, extrêmement populaire aujourd’hui, fonctionne souvent sur un système de scan, certes illégal, mais surtout gratuit.

Enfin, à l’heure du numérique justement, les gens commandent de plus en plus leurs achats physiques en ligne et se les font livrer pour ne plus se déplacer. Les librairies mettent au demeurant tout en place pour réussir à soutenir cette concurrence du web et proposer des catalogues en ligne avec des systèmes de réservation, de click and collect, et même de livraison. Dans ce contexte si particulier, pourquoi les lecteurs se déplaceraient-ils pour acheter un contenu dématérialisé, qui plus est à installer soi-même chez soi ou sur un appareil personnel ? De plus, au regard de cette situation, les coûts de mise en place de bornes ou autres, ainsi que l’investissement logistique demandé pourraient-ils être amortis, ou serait-ce une offre trop difficile à mettre en place, surtout pour les petits libraires ?

Qu’en pensent les libraires ?

Nous avons interrogé cinq librairies pour connaître leur avis sur le livre numérique et sur la question de sa présence et valorisation en boutique physique. Même si l’échantillon récolté est trop faible pour être réellement représentatif, il permet tout de même de se faire une idée des différents points de vue existant :

Durance, Nantes

‌Nous ne disposons pas de borne d’achat et nous n’en souhaitons pas. Je n’ai pas souvenir d’installation de borne ayant perduré chez les confrères qui ont tenté au cours des dix dernières années. Aucun des libraires ici, a priori, n’a l’envie de conseiller du format numérique. Certains ont même tendance à décourager l’achat puisque le numérique coûte extrêmement cher sans possibilités de prêt aux amis ou de revente en occasion. Nous proposons cependant une offre sur notre site internet.

Nous avons très peu de demande de numérique car nous sommes une vieille librairie indépendante et avons un public d’amoureux du livre sous sa forme papier, cela biaise forcément les demandes face à un Espace Culturel ou une Fnac où la multiplicité des supports fait légion.

Nous utilisons des liseuses uniquement pour lire les PDF et Ebooks envoyés avant parution pour éviter les impressions papier de services presses qui finiront à la poubelle ensuite.

Nous ne pensons pas que le libraire se doit de promouvoir aussi le livre numérique. On le voit sur les réseaux, les plus gros influenceurs lecture ont des livres papier dans les mains et vantent l’objet (parfois même plus que le contenu). Encore une fois, le fait d’être dans une librairie au format traditionnelle fait que notre clientèle est majoritairement sensible au toucher, aux couleurs, au grammage des pages. C’est conseiller de l’immatériel alors que nous sommes commerçants de produits.

Mon Chat Pitre, Aix-en-Provence

Nous ne disposons pas de bornes d’achat et nous n’en voulons pas pour le moment car il est complexe de la mettre en place. Cependant ce serait une bonne alternative pour permettre la promotion du livre numérique en plus du site internet.

Nous avons toutes une liseuse et nous récupérons des services presse numériques à des fins professionnelles. Nous aimons le format mais le vendre en librairie pose des questions de logistique et de coût. Il faut déjà mettre en place des liens spécifiques sur le site internet et permettre au lecteur et à la lectrice d’avoir accès aux liens de téléchargement aisément, ce qui n’est pas très évident à réaliser.

On peut se poser la question de savoir si les usagers de la liseuse et du livre numérique vont se déplacer en librairie pour acheter du numérique… On pourrait commencer par mettre en place par exemple un partenariat de vente de liseuses (Kobo pour la Fnac ou Decitre).

Goulard, Aix-en-Provence

Nous ne possédons pas de borne et nous n’en souhaitons pas. Nous ne voyons pas vraiment d’intérêt à en avoir, une offre numérique sur le site internet suffit largement. Si les gens n’achètent pas sur le site, ils ne se déplaceront pas en librairie non plus.

Hall du Livre, Nancy

Nous avons évoqué le fait d’avoir ou non une borne il y a plus de 10 ans, mais finalement, le site internet suffit.

Nous encourageons les lecteurs à se tourner vers le numérique si dyslexique ou difficultés de lecture, pour les ados aussi, par exemple. Sinon, nous fonctionnons beaucoup au cas par cas.

Pour nous, c’est le rôle du libraire de mettre en avant et d’encourager tous les supports de lecture, parce que c’est toujours de la lecture. Pour une certaine tranche de clientèle, c’est une bonne alternative et ça nous permet d’offrir un service en plus. Par contre, il y a plusieurs contraintes à cela, il faut former quelqu’un à la technologie de la liseuse, qui est un circuit différent, il faut des postes spécifiques donc repenser le magasin, etc.

Enfin, certaines librairies interrogées ne considèrent même pas le livre numérique comme un « vrai livre », et ne souhaitent donc ni les mettre en avant, ni encourager leur achat à un large public.

Et après ?

À l’aube de la directive 2019/882 sur l’accessibilité prévoyant « que les livres numériques et les logiciels spécialisés, édités à compter du 28 juin 2025 devront être nativement accessibles[15] », il semble intéressant que la question de la place du livre numérique en librairie soit reposée. La prise en compte des personnes en situation de handicap dans la production du livre est de plus en plus importante, car comme le souligne Fernando Pinto Da Silva, expert en usages numériques et membre de la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France, « l’enjeu n’est pas seulement de servir les aveugles et malvoyants, mais de proposer des solutions à 20 % de la population. Aujourd’hui, une personne sur cinq a besoin de l’accessibilité numérique, notamment parce qu’elle n’a pas la possibilité de tourner les pages d’un livre[16]. »

De plus, le décret stipule bien que les obligations d’accessibilité concernent l’ensemble de la chaîne du livre, ce qui veut dire éditeurs, mais aussi diffuseurs, distributeurs, et détaillants. Si on lui demande, le libraire aura lui aussi l’obligation de proposer des livres accessibles, et donc de conseiller des œuvres numériques. Comment s’adapter à ses nouvelles directives et comment mettre en place une telle offre ? Les livres numériques trouveront-ils enfin une vraie place en librairie ? C’est une affaire à suivre.

[Source]

Bibliographie : études et baromètres

  • Direction générale des Médias et des Industries Culturelles, « Étude sur le livre numérique accessible », Ministère de la culture, 2022.
  • « Les Assises du livre numérique – Synthèse », Syndicat national de l’édition, 2023.
  • « Les Chiffres de l’édition – synthèse 2022-2023 », Syndicat national de l’édition, 2023.
  • MERCIER Etienne, TÉTAZ Alice, LERAY Alexandre, « Baromètre “Les Français et la lecture” – Résultats 2023 » Centre national du livre, 2023.
  • « 12e baromètre sur les usages des livres numériques/audio – 2022 », La Sofia, 2022.

Sitographie

Librairies interrogées

  • Durance, Nantes
  • Mon Chat Pitre, Aix-en-Provence
  • Goulard, Aix-en-Provence
  • Le Hall du livre, Nancy
  • L’Autre Rive, Nancy

[1] « Les Chiffres de l’édition – Synthèse 2022-2023 », Syndicat national de l’édition, 2023.

[2] MERCIER Etienne, TÉTAZ Alice, LERAY Alexandre, « Baromètre “Les Français et la lecture” – Résultats 2023 » Centre national du livre, 2023.

[3] Ibid.

[4] « 12e baromètre sur les usages des livres numériques/audio – 2022 », La Sofia, 2022.

[5] « Vendre des livres numériques », Syndicat de la librairie française [en ligne], https://guide.syndicat-librairie.fr/vente-en-ligne/vendre-des-livres-numeriques [consulté le 4 mai 2024].

[6] SOLYM Clément, « Les ebooks en vente directe dans la librairie Doucet », ActuaLitté [en ligne], 2009, https://actualitte.com/article/83038/distribution/les-ebooks-en-vente-directe-dans-la-librairie-doucet [consulté le 4 mai 2024].

[7] HELMLINGER Julien, « La Librairie Eyrolles s’équipe de bornes d’achat d’ebooks en magasin », ActuaLitté [en ligne], 2013, https://actualitte.com/article/53154/distribution/la-librairie-eyrolles-s-039-equipe-de-bornes-d-039-achat-d-039-ebooks-en-magasin [consulté le 4 mai 2024].

[8] SOLYM Clément, « Num@Lib : créer le réflexe numérique en librairie, c’est possible », ActuaLitté [en ligne], 2012, https://actualitte.com/article/40074/reportages/num-lib-creer-le-reflexe-numerique-en-librairie-c-est-possible [consulté le 4 mai 2024].

[9] Ibid.

[10] Ibid.

[11] Dépêche, « Des liseuses vendues dans les librairies indépendantes de France », ActuaLitté [en ligne], 2023, https://actualitte.com/article/114628/technologie/des-liseuses-vendues-dans-les-librairies-independantes-de-france [consulté le 4 mai 2024].

[12] « Étude des perceptions et usages du livre numérique », Hadopi [en ligne], 2014, https://www.hadopi.fr/actualites/etude-des-perceptions-et-usages-du-livre-numerique [consulté le 4 mai 2024].

[13] « Bornes numériques dans les librairies :  1er bilan », IDBOOX [en ligne], 2010, https://www.idboox.com/librairies/bornes-numeriques-dans-les-librairies-1er-bilan/ [consulté le 4 mai 2024].

[14] « 12e baromètre sur les usages des livres numériques/audio – 2022 », La Sofia, 2022.

[15] « Accessibilité du livre », Arcom [en ligne], https://www.arcom.fr/nous-connaitre-nos-missions/garantir-le-pluralisme-et-la-cohesion-sociale/accessibilite-du-livre#:~:text=La%20directive%202019%2F882%20relative,2025%20devront%20%C3%AAtre%20nativement%20accessibles [consulté le 4 mai 2024].

[16] « Les Assises du livre numérique – Synthèse », Syndicat national de l’édition, 2023.

T. Canaguier

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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
T. Canaguier (31 août 2024). Valoriser et promouvoir le livre numérique en librairie. Monde du Livre. Consulté le 11 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/127os

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